Tuesday 31 July 2012

Un Mardi en Irlande (7/7)

Septième jour : Le Burren

Le dernier jour, nous partons sous la pluie vers le Burren, qui se caractérise par un paysage karstique (encore des cailloux; le karst est une roche sédimentaire).

Les lignes de fractures ou fissures (produites lors des périodes de glaciations du Quaternaire)
sont impressionnantes

Un plan plus près des fissures et traces d'érosion lors des pluies acides




Cette région se caractérise aussi par la présence de nombreux sites mégalithiques. 

Bien entendu, il faut pour cela avoir l'occasion d'apercevoir quoique ce soit aux abords des routes... 


Dolmen de Poulnabrone





Tiens, encore un centre monastique en ruine,
dominé par une belle tour ronde


Enfin, nous ne quittons pas l'Irlande avant de nous arrêter aux fameuses Cliffs of Moher, le tout sous un temps plutôt maussade dirais-je (on était trempes). 


Le bâtiment au sommet des falaises est une tour d'observation de 4 étages (à peu près)




Et voilà pour les grandes lignes de notre séjour en Irlande. A bientôt pour de nouvelles aventures !

Monday 30 July 2012

Un Lundi en Irlande (6/7)

Sixième jour : Le Connemara


Nous passons la journée sur les petites routes du Connemara entourés de tourbières, chevaux et prés pauvres et rocailleux délimités de murets de cailloux. 

Ici, les habitants parlent majoritairement le gaélique, et les rares panneaux de signalisation ne sont pas toujours traduits en anglais.

--- Les prés rocailleux ---






--- Les tourbières ---


De ce que nous avons pu voir, les irlandais stockent les briques de tourbe comme combustible de chauffage (à défaut de bois, il n'y a pas un arbre en vue !). Ils ne l'utilisent pas vraiment comme matériau de construction (contrairement aux islandais).

La tourbe provient de la fossilisation de divers végétaux dans ce milieu particulièrement humide. Au vu de sa couleur, elle a entre 5 000 et 10 000 ans (et si on la laissait intacte, dans un million d'années nous aurions du charbon). C'est donc un endroit prisé par les archéologues en quête de momifications d'habitants de l'époque. 

Le sol gorgé d'eau est souple et on rebondit en marchant. Les exploitants coupent le sol en briques et les laissent sécher debout / en pyramides sur place.




Le fosse de tourbage
Ces tas de briques noires attendent d'être chargés aux
abords des routes, comme chez nous des stères de bois


Une zone d'exploitation avec les fosses et les pyramides bien rangées
Sur la péninsule de Ballyconneely, nous découvrons avec surprise des plages de sable blanc avec une eau turquoise et transparente. 




J'en profite pour aller faire une promenade à poney et galoper sur ces plages blanches. C'est trop bien !!




Enfin, nous trouvons également le temps de faire une marche dans le parc national du Connemara. De là haut, nous avons une superbe vue sur la côte fragmentée.



Sunday 29 July 2012

Un Dimanche en Irlande (5/7)

Cinquième jour: Demi ring of Kerry vers Skellig Michael


Nous partons de bon matin vers la côte Ouest. Le temps n'est pas favorable mais nous pouvons avoir quelques épisodes lumineux sur la route.
Le challenge est de synchroniser l'absence momentanée de pluie avec un portail donnant sur un  pré afin de pouvoir se garer et profiter du paysage (hé oui car je vous rappelle, ici les routes n'ont pas de bas-côté et sont bordées de hauts buissons).
J'avoue, j'ai un peu amélioré les couleurs... c'est que la pluie n'est pas super photogénique !



A Portmagee, nous embarquons pour les îles Skellig. Elles ne sont qu'à 12 km de la côte, mais il nous faut 1h30 de navigation ! 


Nous voguons, cheveux au vent (certains plus que d'autres)


Little Skellig à gauche; occupée par 30 000 couples de fous de Bassan
Skellig Michael à droite, vers laquelle nous nous dirigeons


L'ascension se fait sur des marches ''d'époque''
Belle vue sur Little Skellig


Nous arrivons au monastère avec ses 5 ou 6 cellules dans lesquelles les moines vivaient entre le 10 et 12ème siècle. Les constructions de ce type sont en pierres sèches (sans mortier pour lier). Impressionnant !!!







Sur l'île, plusieurs milliers de macareux déambulent de manière totalement ridicule. J'ai été étonnée de leur inélégance et fascinée par leur manque de coordination. Nous avons passé pas mal de temps à les observer, d'autant qu'ils ne sont pas farouches.

I believe I can fly... ou presque !





Sur le retour, nous contournons Little Skellig et ses innombrables Fous de Bassan. Tandis que Julien écoute attentivement les commentaires du capitaine (qui laisse son bâteau dériver tranquillement pendant ce temps) tout va à vau l'eau pour moi et je re-décore le bateau au passage... Comme un bon tiers des passagers, j'ai opté pour la full Skellig expérience avec mal de mer et coup de soleil sur le nez !